Quantcast
Channel: geek politics » D I Y
Viewing all articles
Browse latest Browse all 5

Le webdocumentaire est enfin en ligne!

$
0
0

Chers amis du 1 et du 0,

Nous revenons du cyberespace. Cet endroit n’est pas vraiment l’Internet. Plutôt une expérience qui peut se constituer grâce aux tuyaux de communication que constituent Internet. Les êtres qui peuplent le cyberespace sont les êtres qui peuplent le reste du monde. Là-bas, nous avons appris que les bases aériennes désaffectées constituaient un excellent lieu pour un rassemblement de hackers, mais qu’ils pouvaient travailler n’importe où, car ils n’avaient besoin que d’un ordinateur, une connexion et un cerveau bien irrigué, avec une éventuelle adjonction de café, voire d’une boisson au couleur du thé glacé d’antan, sainement énergisante, qu’on appelle le Club Mate. On ne la produit qu’en Bavière.

Avec ces quelques expédients et élixirs, le hacker construit depuis les années 50 les logiciels qui
nous facilitent la vie et le moyen de communication imprégnant désormais toutes les strates de la
société : Internet. N’allez pas croire que le hacker est un adolescent démoniaque cultivant aussi bien
son acné que ses penchants asociaux et consacrant ses nuits à la recherche de numéros de cartes
de crédit et de système à infiltrer. Dans le cyberespace, ces images mentales se détricotent en un
rien de temps, ouvrant la voie à des réalités bien plus complexes.

Ainsi, un recoin du cyberespace nous a enseigné que le terme hacker viendrait de tohaccian en vieil
anglais. Au 13ème siècle, cela signifiait hacher. Au fil des siècles, le hacker a ainsi perfectionné sa
capacité à assembler des meubles de façon artisanale, taillant chaque pièce à la hache. Aujourd’hui,
le hacker est un bidouilleur, un programmeur, un passionné, un type astucieux, qui développe et
détourne des systèmes à des fins créatives, ludiques ou citoyennes.

En toile de fond, le hacker est porteur d’une histoire, teintée par la volonté d’utiliser l’Internet comme
un outil de changement social. Mais tous les hackers ne s’intéressent pas à la politique. Ceux que
nous avons suivis, bien. Bien plus que de leur trajectoire personnelle, c’est de leurs idées qu’ils
veulent parler : un intrigant mélange de liberté individuelle, conscience technologique, do it yourself
et méfiance de l’État et du Big Business.

Désormais, l’essentiel de nos rencontres et recherches se retrouvent sur http://www.geekpolitics.be, plateforme en ligne qui vise à faire découvrir et comprendre à un public large (des écoles à tous les amateurs de technologie et d’éthique technologique en général) des concepts, une histoire, desinitiatives et certains enjeux liés à l’Internet. Le webdocumentaire est distribué sous licence Creative Commons CC-BY-ND-NC.

Bon visionnage!


Viewing all articles
Browse latest Browse all 5

Latest Images

Trending Articles





Latest Images